République dominicaine : Aujourd'hui classé à l'Unesco, le patrimoine architectural de Santo Domingo qui a été la première ville du Nouveau Monde, est un atout indéniable. - DR
C'est avec le sourire des vainqueurs que David Collado, le ministre du tourisme de la République dominicaine, et la vice-ministre, Jacqueline Mora, ont présenté, lundi 19 septembre 2022 salle Wagram à Paris, à la veille de l'ouverture du salon IFM-TopResa, leur destination aux professionnels français du tourisme.
En effet, la décision de rouvrir leurs frontières dès l'été 2020, alors que la pandémie de coronavirus faisait encore rage, a porté ses fruits.
A lire aussi : Voyage République Dominicaine : quelles conditions d'entrée ?
Il est vrai que, pour rassurer, cette décision s'était accompagnée de la mise en place d'un protocole sanitaire strict certifié par le bureau Veritas.
En effet, la décision de rouvrir leurs frontières dès l'été 2020, alors que la pandémie de coronavirus faisait encore rage, a porté ses fruits.
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Il est vrai que, pour rassurer, cette décision s'était accompagnée de la mise en place d'un protocole sanitaire strict certifié par le bureau Veritas.
République Dominicaine : « Le pays qui a le mieux géré la crise du Covid »
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« Nous sommes un paradis sain. Nous sommes le pays qui a le mieux géré la crise du Covid », s'est enorgueilli David Collado, citant les compliments reçus notamment de l'Organisation mondiale du tourisme.
Arrivée au pouvoir il y a deux ans à l'issue des élections (le scrutin s'est tenu pendant la pandémie), la nouvelle équipe gouvernementale a très vite pris la mesure de l'enjeu « crucial »- pour leur pays : avant la pandémie, le tourisme représentait plus de 11 % du PIB et fournissait 900 000 emplois en République dominicaine.
Pour réussir la relance, la nouvelle équipe a donc mobilisé aussi bien le secteur public que le secteur privé et les banques. Résultat, en 2022, de nouveaux hôtels ouvrent et la République dominicaine devrait accueillir plus de 7 millions de visiteurs étrangers.
Ce chiffre, très élevé pour un pays d'à peine un peu plus de 10 millions d'habitants, est largement supérieur à celui de 2019, avant la pandémie. Bien mieux, il est « historique ». Ainsi, avec plus de 8,4 milliards de dollars de rentrées de devises attendus, le tourisme est, en 2022, le moteur de la croissance de l'économie dominicaine.
Arrivée au pouvoir il y a deux ans à l'issue des élections (le scrutin s'est tenu pendant la pandémie), la nouvelle équipe gouvernementale a très vite pris la mesure de l'enjeu « crucial »- pour leur pays : avant la pandémie, le tourisme représentait plus de 11 % du PIB et fournissait 900 000 emplois en République dominicaine.
Pour réussir la relance, la nouvelle équipe a donc mobilisé aussi bien le secteur public que le secteur privé et les banques. Résultat, en 2022, de nouveaux hôtels ouvrent et la République dominicaine devrait accueillir plus de 7 millions de visiteurs étrangers.
Ce chiffre, très élevé pour un pays d'à peine un peu plus de 10 millions d'habitants, est largement supérieur à celui de 2019, avant la pandémie. Bien mieux, il est « historique ». Ainsi, avec plus de 8,4 milliards de dollars de rentrées de devises attendus, le tourisme est, en 2022, le moteur de la croissance de l'économie dominicaine.
... et quelques ombres au tableau
Ces succès n'empêchent cependant pas quelques ombres au tableau. Connue dans le monde entier pour les plages de sable blanc et les cocotiers de Punta Cana (c'est par là qu'arrivent la majorité des touristes étrangers), la République dominicaine a besoin de mieux faire connaître la diversité de ses paysages et de son offre touristique.
« Nous ne sommes pas une destination, nous sommes plusieurs destinations », a fait valoir David Collado, après avoir mis en avant entr'autres le superbe patrimoine architectural de la ville coloniale de Santo-Domingo, la capitale, la diversité des paysages de la Péninsule de Samaná (« une terre de plages bordée de montagnes », ou encore les nombreuses activités possibles à Puerta Plata (plages, sports nautiques, croisières, gastronomie raffinée, etc.).
En outre, aujourd'hui, parmi les touristes étrangers séjournant en République dominicaine, 76 % sont originaires d'Amérique et 23,6 % seulement d'Europe.
Quant aux Français, ils sont moins nombreux que par le passé : ils étaient 309 000 en 2005, seulement 219 000 en 2019.
Lire aussi: La République Dominicaine : valeur sûre des voyagistes français
La pandémie n'est donc pas en cause. Cette année marque un mieux : non seulement, entre janvier et août 2022, 163 795 touristes français sont venus, mais « l'hiver dernier, la République dominicaine a été la destination longue distance qui a reçu le plus de touristes français : 40 % de plus qu'en 2019 ».
D'où ce cri de David Collado et de Jacqueline Mora à destination des professionnels français qu'ils ont abreuvé d'images de rêve de leur pays : « le marché français est important pour nous. Nous voulons vous reconquérir ! ».
« Pendant dix ans, les responsables touristiques de la République dominicaine se sont adressés aux Européens comme s'ils étaient un seul marché. Ils n'ont pas assez diversifié leur offre selon les pays et n'ont pas assez travaillé avec les professionnels européens et notamment français. Cela explique la baisse de fréquentation », a assuré Jacqueline Mora à Tour MaG, avant de préciser : « depuis deux ans, nous avons changé de politique »..
« Nous ne sommes pas une destination, nous sommes plusieurs destinations », a fait valoir David Collado, après avoir mis en avant entr'autres le superbe patrimoine architectural de la ville coloniale de Santo-Domingo, la capitale, la diversité des paysages de la Péninsule de Samaná (« une terre de plages bordée de montagnes », ou encore les nombreuses activités possibles à Puerta Plata (plages, sports nautiques, croisières, gastronomie raffinée, etc.).
En outre, aujourd'hui, parmi les touristes étrangers séjournant en République dominicaine, 76 % sont originaires d'Amérique et 23,6 % seulement d'Europe.
Quant aux Français, ils sont moins nombreux que par le passé : ils étaient 309 000 en 2005, seulement 219 000 en 2019.
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La pandémie n'est donc pas en cause. Cette année marque un mieux : non seulement, entre janvier et août 2022, 163 795 touristes français sont venus, mais « l'hiver dernier, la République dominicaine a été la destination longue distance qui a reçu le plus de touristes français : 40 % de plus qu'en 2019 ».
D'où ce cri de David Collado et de Jacqueline Mora à destination des professionnels français qu'ils ont abreuvé d'images de rêve de leur pays : « le marché français est important pour nous. Nous voulons vous reconquérir ! ».
« Pendant dix ans, les responsables touristiques de la République dominicaine se sont adressés aux Européens comme s'ils étaient un seul marché. Ils n'ont pas assez diversifié leur offre selon les pays et n'ont pas assez travaillé avec les professionnels européens et notamment français. Cela explique la baisse de fréquentation », a assuré Jacqueline Mora à Tour MaG, avant de préciser : « depuis deux ans, nous avons changé de politique »..
Une offre adaptée à chaque pays
Pour reconquérir les Français, explique-t-elle, il faut « multiplier les vols directs depuis Paris », « travailler main dans la main avec les TO et les agences de voyages », développer le marketing digital, multiplier les voyages de presse et les eductours pour valoir les atouts de la République dominicaine.
Enfin, il faut, et c'est, selon la vice-ministre, « crucial », avoir une approche diversifiée, c'est à dire adaptée à chaque pays européen. « Sinon, les messages ne passent pas ».
Et de préciser, « les touristes français sont différents des autres. Ce qui plaît aux Français, c'est notre climat et aussi la gastronomie, l'observation des baleines, la plongée sous-marine, le windsurf, le patrimoine architectural notamment les vestiges de la période coloniale, la culture. C'est d'ailleurs ce que nous mettons en avant quand nous nous adressons à eux ».
Enfin, il faut, et c'est, selon la vice-ministre, « crucial », avoir une approche diversifiée, c'est à dire adaptée à chaque pays européen. « Sinon, les messages ne passent pas ».
Et de préciser, « les touristes français sont différents des autres. Ce qui plaît aux Français, c'est notre climat et aussi la gastronomie, l'observation des baleines, la plongée sous-marine, le windsurf, le patrimoine architectural notamment les vestiges de la période coloniale, la culture. C'est d'ailleurs ce que nous mettons en avant quand nous nous adressons à eux ».
A noter aussi que les Français sont, plus d'autres, demandeurs d'hébergements leur permettant de s'immerger dans le pays.
Aujourd'hui déjà, 13 % de ceux qui visitent la République dominicaine ne logent pas dans des hôtels, mais chez des particuliers via Airbnb ou dans des appartements ou de petites maisons loués par d'autres canaux.
Dans cette opération de séduction à destination des professionnels français, les mots « tourisme durable » et « bouleversements climatiques » n'ont pas été prononcés hier à la tribune de la salle Wagram.
L'urgence est manifestement à la reconquête des touristes dont le pays a besoin pour soutenir l'emploi et faire rentrer des devises. B[Cependant, assure Jacqueline Mora, la République dominicaine est désormais très soucieuse de préserver ses ressources naturelles, de protéger son littoral, de réduire la pollution marine et les déchets, de créer des éco-systèmes dans lesquels le tourisme puisse cohabiter avec la nature.]b
Et de conclure : « Bien sûr, c'est difficile. Mais, depuis dix ans, nos règlementations sont devenues plus strictes et l'écotourisme a gagné en popularité ».
Aujourd'hui déjà, 13 % de ceux qui visitent la République dominicaine ne logent pas dans des hôtels, mais chez des particuliers via Airbnb ou dans des appartements ou de petites maisons loués par d'autres canaux.
Dans cette opération de séduction à destination des professionnels français, les mots « tourisme durable » et « bouleversements climatiques » n'ont pas été prononcés hier à la tribune de la salle Wagram.
L'urgence est manifestement à la reconquête des touristes dont le pays a besoin pour soutenir l'emploi et faire rentrer des devises. B[Cependant, assure Jacqueline Mora, la République dominicaine est désormais très soucieuse de préserver ses ressources naturelles, de protéger son littoral, de réduire la pollution marine et les déchets, de créer des éco-systèmes dans lesquels le tourisme puisse cohabiter avec la nature.]b
Et de conclure : « Bien sûr, c'est difficile. Mais, depuis dix ans, nos règlementations sont devenues plus strictes et l'écotourisme a gagné en popularité ».